Les deux termes « Identité numérique » et « e-reputation » sont très très utilisés aujourd’hui, pas toujours avec justesse…
Pour préciser ces termes, je vais résumer ici deux articles d’une exceptionnelle clarté que j’ai trouvé sur buschini.com , le blog de Philippe Buschini.
- Avertissement : les phrases de cet article de mon blog sont donc presque toutes extraites du blog de P. Buschini, les images viennent aussi de son blog. J’espère que vous irez lire son blog si le sujet vous intéresse. Il est aussi l’auteur du livre « Personal Branding, le moi-perso-je comme marque »
- Une citation pertinente : « L’identité n’est pas donnée une fois pour toutes, elle se construit et se transforme tout au long de l’existence. » Amin Maalouf
Identité numérique
Comme son homologue « traditionnelle », l’identité numérique est, elle aussi, plurielle, active et changeante.
Autre carte mentale de l’identité numérique (blog Netice) :
L’identité numérique se nourrit des traces laissées sur Internet. Plus ces traces sont nombreuses et accessibles, mieux elles permettent, une fois assemblées, de (re)construire l’identité numérique très précise d’un individu !
E-reputation (ou ereputation)
La réputation dans son sens classique désigne l’honorabilité morale, la célébrité d’une personne en raison de sa valeur. Et, par extension, l’opinion positive ou négative que les individus ont de quelqu’un ou de quelque chose.
- Internet introduit un nouveau mode de communication impossible à réaliser physiquement : l’ubiquité couplée à l’instantanéité.
- Autre caractéristique d’Internet, la persistance de la mémoire : La toile est devenue le plus grand fond d’archives au monde.
Nos traces sur Internet nous construisent aussi une réputation : notre e-reputation.
C’est pourquoi, à l’heure où l’Internet prend une place de plus en plus prépondérante dans notre quotidien, que l’on soit un individu ou une société, il devient essentiel de se préoccuper de la gestion de son image :
- positive : Une e-réputation positive se surveille, s’entretient et se gère. On peut basculer en quelques clics d’une e-réputation positive à une e-réputation négative. Gérer son e-réputation, c’est maîtriser sa stratégie de communication.
- négative : En droit français, le principe de la liberté d’expression prédomine. On ne peut empêcher quelqu’un de dire ce qu’il pense, sauf dans les cas où cette liberté empiète sur d’autres droits comme le respect de la vie privée. Une fois cette notion acceptée, il faut passer alors à l’action vite, très vite avant que la rumeur n’enfle trop !
Travailler son e-reputation pour sortir du lot
Quand on cherche du travail aujourd’hui, gérer efficacement son e-reputation, c’est une façon de « sortir du lot ».
Crédits : Philippe Buschini est l’auteur d’une bonne part du texte et des images ci-dessus.
Ce qu’il y a de bien, avec le Web, c’est qu’il s’invente tous les jours !
🙂