Je reprends ici deux éléments d’un article excellent de Alice Antheaume sur http://www.slate.fr/ :
Journalisme et réseaux sociaux: 8 tendances venues des Etats-Unis
Il y a un an, les rédactions anglo-saxonnes on ré-écrit leur charte déontologique pour statuer sur la posture journalistique à tenir sur les réseaux sociaux.
- Le New York Times interdit alors aux rédacteurs du pôle «news» d’écrire des messages trop «éditorialisants» sur les réseaux sociaux, afin de ne pas empiéter sur le territoire du pôle «opinions».
- Reuters préconise que ses journalistes se créent deux comptes distincts sur Twitter. L’un à usage professionnel, «pour agréger de l’information et construire un réseau», l’autre à usage personnel, où les journalistes doivent indiquer qu’ils travaillent à Reuters, mais que leurs messages ne reflètent pas l’avis de leur employeur et où ils n’écrivent rien qui puisse être dommageable à leur employeur.
Chez Twitter, qui ne fait pourtant pas partie des éditeurs, on réfléchit avant de tweeter
«Ne dites par sur les réseaux sociaux ce que vous ne diriez pas à l’antenne/à l’écrit.»
En témoigne un tableau, accroché dans le hall du réseau social, situé à San Francisco, qui martèle «google before you tweet, think before you speak» (faites une recherche sur Google avant de tweeter, réfléchissez avant de parler).
Les enseignements à tirer de ces exemple sont simples :
- On ne tweete pas n’importe quoi ou n’importe comment.
- On sépare son activité personnelle et professionnelle sur les réseaux sociaux (2 comptes twitters, ou 2 comptes facebook).